La fiscalité immobilière en France

Encaisser une rente immobilière : c’est un objectif évident pour tous les investisseurs particuliers dans l’immobilier. Mais toutes ces démarches sont évidemment soumises à la fiscalité immobilière.

En location vide, vous relevez de la fiscalité des revenus fonciers. Si vous louez meublé vous êtes imposé au titre des bénéfices industriels et commerciaux, les BIC. Chacun de ces dispositifs vous permet, dans des conditions précises, de réduire les impôts liés à votre placement immobilier.

Comment faire baisser votre fiscalité immobilière

En location vide, toute une série de charges sont déductibles de vos loyers lorsque vous déclarez ces derniers au fisc. C’est notamment le cas des travaux et des intérêts de l’emprunt qui finance votre investissement locatif. Lorsque ces charges sont supérieures aux loyers, vous créez des déficits fonciers, qui viennent s’imputer sur vos revenus globaux. Du coup, ces derniers baissent, ce qui réduit vos impôts. Vous pouvez également profiter de dispositifs de défiscalisation comme le Borloo ancien et même de la nouvelle loi Pinel (une version améliorée de l’ancien dispositif Duflot) si vous investissez dans un logement entièrement rénové et remis à neuf.

En location meublée, deux options. Avec le régime réel du statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP), vous déduisez charges (travaux, intérêts d’emprunt, etc.) et amortissements de vos recettes locatives. Elles sont ainsi réduites voire ramenées à zéro. Elles échappent à l’impôt. Avec le statut de loueur en meublé professionnel (LMP), si la déduction de vos charges fait apparaître un déficit, ce dernier est déductible de vos revenus globaux. Du coup, ces derniers baissent, ce qui réduit votre pression fiscale. Dans un deuxième temps, une fois les déficits épongés, les amortissements viennent ramener vos loyers à zéro lorsque vous les déclarez.

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